L’ortie pousse presque partout, près des maisons, dans les jardins ou les fossés, et mesure 60 à 120 cm de haut. L’été, elle porte des grappes de fleurs en forme de minuscules boules vertes. On la reconnaît à ses feuilles vertes, pointues et dentelées, hérissées de poils urticants, durs et en forme de cône. Leur pointe se brise lorsqu’on les touche, libérant un liquide qui contient notamment de l’acide formique et de l’histamine, irritants pour la peau.
On y trouve :
- dans les feuilles, des composés modérément anti-inflammatoires, des flavonoïdes antioxydants, de nombreux minéraux, de la chlorophylle détoxifiante et d’intéressants nutriments : protéines végétales ou vitamines ;
- dans les racines, des protéines capables de se lier à un sucre (lectines), en petites quantités mais très actives, des lignanes et des stérols anti-inflammatoires.
Bon à savoir : il n’existe aucune contre-indication à ce remède.
Détoxifiante, l’ortie aide à éliminer
L’ortie facilite la digestion des graisses et diminue l’absorption des sucres. Elle provoque également l’élimination de l’urée et de l’acide urique, ce qui offre le gros avantage d’éviter les crises de goutte liées à l’excès d’acide urique.
Le mode d’emploi : on prend de 400 à 500 mg d’extrait sec par jour, en cures “dépuratives” de deux à trois semaines, trois fois par an.
Recette de la soupe d’ortie : faire bouillir 1/4 l d’eau. Jeter dans l’eau bouillante 2 poignées de feuilles d’orties juste pour les blanchir. Puis mixer. Y ajouter une échalote, qui aura préalablement sué sans colorer, une gousse d’ail et un petit morceau de beurre. On en boit une tasse avant les trois principaux repas.